Dans la nuit de dimanche à lundi 14 octobre, l’aviation de l’occupation sioniste a brulé vif des dizaines de déplacés qui s’étaient réfugiés dans la cour de l’hôpital des martyrs d’Al-Aqsa, au centre de la bande de Gaza.
Selon un bilan préliminaire, 3 Palestiniens sont tombés en martyre et 40 autres blessés suite au bombardement israélien visant les tentes des déplacés.
La Défense Civile de Gaza a regretté que le ciblage de l’hôpital des martyrs d’Al-Aqsa et avant lui l’école Al-Mufti « prouve qu’il n’y a pas d’endroit sûr à Gaza », surtout après que ce bombardement a provoqué l’incendie des tentes des déplacés dans l’hôpital.
La Défense Civile a également souligné que ses équipes « ont tenté de maîtriser l’incendie qui s’est déclaré », notant que « plus de 30 tentes ont été brûlées et que l’incendie s’est propagé à l’hôpital ».
Peu auparavant, 22 personnes sont tombées en martyre, dont 15 enfants et femmes, et environ 80 autres ont été blessées lors du bombardement de l’occupation d’une école dans le camp de Nuseirat, également au centre de Gaza.
Le bureau médiatique du gouvernement à Gaza a déclaré que « l’armée d’occupation a commis un nouveau massacre en bombardant l’école Al-Mufti pour personnes déplacées dans le camp de Nouseirat, alors qu’elle savait que l’école comptait des milliers d’enfants et de femmes déplacés et qu’elle ne l’avait pas classée comme zone de combat ».
Et d’ajouter : « Nous tenons l’occupation israélienne et l’administration américaine entièrement responsables de la poursuite du crime de génocide et des massacres contre les civils dans la bande de Gaza ».
Au total, 191 centres de déplacement ont été bombardés par l’occupation depuis octobre 2023.
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